CRITIQUES, PRESSE , PROPOS : |
 |
"Une
crudité et une certaine violence jaillissent de
cette oeuvre rude et pleine de vérité". |
Daphné
Tesson, Le Quotidien du Médecin, n° 7425 vendredi
14 novembre 2003. |
"Si
indécence il y a, c'est dans l'affolante vérité
que Bignolais nous renvoie, cet autre devenu nous-même."
|
"L'Humanité
à trois temps"
Lydia Harambourg
La Gazette de l'Hôtel Drouot,
14 novembre 2003
n° 40.
[lire
le texte de L.Harambourg] |
"Il
n'y a pas plus charnu que l'os sur lequel tombe Bignolais.
Le véritable artiste et celui qui ronge l'os au
fur et à mesure qu'il le fait disparaître
sous la chair..." |
"L'Empreinte
Bignolais",
Marcel Moreau,
Catalogue "Gérard Bignolais -
A trois temps
-
1980-2003".
Galerie Pierre Marie Vitoux, 2003.
[lire
le texte de M Moreau] |
" Le corps pour Bignolais est le miroir des pulsions
intérieures de l'être " |
Préface
Pierre Restany. 2001.
[lire le texte de P. Restany] |
"Classable parmi les sculpteurs réalistes
et/ou expressionnistes, Gérard BIGNOLAIS utilise
les figures du corps pour exprimer divers états
de sa pensée sur la société et sur
l'homme." |
" L'Emprise ", Raymond Perrot,
plaquette 'Prise d'empreintes, prises de vues', E.C. Edition,1997.
[lire
le texte de R. Perrot] |
"Mettre du corps vrai dans l'abstraction d'une uvre
revient à mettre le dedans dehors, à
resensibiliser les regards froids, à affecter la
connaissance d'un supplément d'émotion."
|
" L'Emprise ", Raymond Perrot,
plaquette 'Prise d'empreintes, prises de vues', E.C.
Edition,1997.
[lire
le texte de R. Perrot] |
" Les figures-fictions nées de la rencontre
entre un 'modèle-individu' et un 'sculpteur-individu'
sont autant de cartes palimpsestes à déchiffrer,
rassemblées dans un vaste atlas de la condition
humaine." |
"
Des figures-fictions ", Isabelle Willard,
plaquette 'Prise d'empreintes, prises de vues', E.C. Edition,
1997. |
"Si les réactions du modèle sont
pour Gérard BIGNOLAIS, depuis longtemps, une
des composante de son travail de moulage de l'inconnu,
le modèle gravide était l'un des lieux
à explorer comme ceux de l'handicapé(e)
ou du cadavre. "
|
" Une uvre grosse de conséquence ",
Raymond Perrot, catalogue, musée Albert-Chanot,
Clamart, 1990. [lire
le texte de R. Perrot]
|
" Si le sculpteur se ressource à quelque chose
de l'humain qu'il a pressenti, ce fugace de la différence
dans la forme et de l'incompatible de la forme par rapport
à l'idée, son uvre enregistre aussi
cette position de guetteur auprès d'un seul objet,
le corps, pouvant lui renvoyer et la fragilité
de l'art et l'incompréhension native pour un réel
toujours autre. " |
"
De l'incompréhensible ", Raymond Perrot,
préface, plaquette galerie Vitoux, Paris, mai 1992
[lire
le texte de R. Perrot] |
" Gérard BIGNOLAIS sculpte par la matérialité
l'irréel, l'éternité par le temps
suspendu, et, par les yeux clos de sa Vénus aux
mille corps uniques, nous envoie, du dehors, l'image la
plus dense de notre existence et en même temps la
plus étrange. C'est de là que vient le choc
de la rencontre avec ses uvres. " |
"
La Vénus de Gérard BIGNOLAIS ", Docteur
Jacques Angelergues, plaquette galerie Vitoux, mai 1992.
[lire
le texte de J. Angelergues] |
" Chez BIGNOLAIS, il n'y a pas de sacré, pas
de chute de l'ange, pas d'éternité. L'homme
est ce que son corps montre, ce qu'on en voit, rien de
plus, rien de moins. Pensée insupportable et solitude
terrible. Pourtant, à force de travailler les variations
de cette matérialité, c'est comme si quelque
chose se mettait à bouger. " |
"
Gérard BIGNOLAIS ", Carole Andréani,
catalogue, exposition 'retour à l'humain',
Flayosc, juillet /août 1991. [lire
le texte de C. Andréani] |
"
Une prise d'empreinte est un acte créateur et révélateur
en soi, le propre de l'art. " |
Gérard Bignolais,les carnets n° 8,
éditions Mémoire Vivante, Paris,
et HB éditions, Gard, septembre 1999.
|
" Mes modèles vont parfois très loin
dans les confidences et ensuite dans la description de
leur vécu. Moi, c'est vrai, je tente d'en faire
autant en expliquant que je ne suis pas insensible, que
je ne fais pas un travail mécanique. Et je dis
qu'il est vrai qu'à certains moments cela devient
frustrant de se battre contre le plâtre, alors qu'au
départ il y avait beaucoup d'émotion, beaucoup
d'émoi même, alors que cela va finir en épreuve
physique, en bataille où j'ai beaucoup de choses
à perdre, de l'énergie, de l'eau, de la
sueur, peut-être de mes illusions
"
|
Gérard
Bignolais,les carnets n° 8,
éditions Mémoire Vivante, Paris,
et HB éditions, Gard, septembre 1999.
|
" Dans l'uvre de Gérard BIGNOLAIS, la
prise d'empreinte corporelle est le moteur même
du processus de création. Et d'évidence,
il s'agit avant tout de privilégier la figuration
dans l'uvre finale. " |
Nicole
Crestou, extrait
de la revue de la Céramique et du Verre
n° 96, septembre/octobre 1997. [lire
le texte de N. Crestou] |
" Il apparaît désormais que la main
aime s'arrêter sur des courbes bien remplies, sur
la rondeur d'un ventre, l'érotisme d'un mamelon
dardé ; que l'il approuve se que lui dit
la main ; et que la tête corrobore ce contentement
même si, pour n'en rien admettre, elle s'applique
à prouver son pouvoir en ruinant ou en enlaidissant
toute cette beauté.
Au cours de cette genèse et de cette destruction,
scrutant chaque visage naissant, chaque corps parfait
puis dégradé, qu'a appris Gérard
BIGNOLAIS sur l'homme ? sur les hommes ? Et se trouve-t-il
le même ou un autre chaque fois que, jouant les
démiurges, il use de son droit de mort sur ses
alter ego ?
Seul il serait à même de donner la réponse.
Mais, vu qu'inlassablement il poursuit son uvre,
prouvant qu'il est loin du compte, le serait-il ? "
|
"Physiognomonie
et esthétisme
de la destruction chez Gérard Bignolais", sculpteur.
Jeanine Rivais, Le Cri d'Os
n° 29/30 - 1er semestre 2000. [lire
le texte de J. Rivais] |
" Gérard BIGNOLAIS ne veut plus se servir
des cartes habituelles du corps, celles des médecins
qui codifient, qui règlent et qui mesurent notre
déchéance. Il brouille tous les repères
pour s'inventer une géographie autrement douloureuse.
Une sorte d'anatomie de la compassion. Une anatomie du
sens." |
Marc
Giai-Miniet, plaquette,
" Gérard Bignolais, grès 1995/2000
",
Janvier 2000 [
lire le texte de M. Giai-Miniet ]
|
 |